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Nîmes, Ville d'art et d'histoire

Un site édité par le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine de la Ville de Nîmes

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De la source au jardin

Le site de la Fontaine est sans conteste le lieu où l’histoire de Nîmes a commencé. Une histoire qui s’inscrit dans la longue durée de la vie des hommes et des femmes qui choisirent un jour de s’y installer. Mieux documentée à compter du milieu du Ier millénaire avant notre ère, elle s’est poursuivie au fil du temps jusqu’à aujourd’hui. Ce livre écrit à plusieurs mains raconte cette histoire pluriséculaire.

Le jardin de la Fontaine vu du nord-est

Anonyme, huile sur toile, début des années 1840. Musée du Vieux Nîmes, n° d'inv. 2017.5. Cliché François Pugnière.

Le jardin de la Fontaine vu du nord-est

Anonyme, huile sur toile, début des années 1840. Musée du Vieux Nîmes, n° d'inv. 2017.5. Cliché François Pugnière.

Comme tous les commencements, les débuts d’une histoire ne se laissent pas facilement éclairés. Les légendes, répétées et réélaborées au fil du temps, ont longtemps placé la naissance de Nîmes sous des auspices divins. Tel est le sort des cités qui au fil du temps ont gagné en importance. On perçoit bien l’attrait puissant qu’a suscité durant la protohistoire un espace situé au flanc d’une colline, qu’alimente une source. La présence, qui ne cessa de grandir, de Rome favorisa l’aménagement des lieux.

Il devint un pôle de vie où l’ancien et le nouveau s’amalgamèrent. Avec la fin du monde romain, de nouveaux modes d’occupation, peu aisés à saisir, du moins jusqu’au XIe siècle émergèrent, caractérisés par le développement des activités agricoles et économiques. Les besoins de la ville en eau entraînèrent toutefois une reconfiguration profonde de cet espace, désormais hors les murs. C'est ainsi que naquit le Jardin dont l’histoire, commencée dans les années 1730, est étudiée dans la longue durée.

S’il existe des publications récentes consacrées au Jardin appréhendé dans sa globalité, peu d’ouvrages abordaient spécifiquement son histoire à travers le temps long. Nourri par une documentation ample, souvent d’accès peu aisé et parfois inédite, le livre est le fruit de recherches menées par des historiens et historiens de l’art, archéologues et architectes, tous spécialistes reconnus de ces questions. La multiplicité et la complémentarité des compétences réunies ont permis de diversifier les portes d’entrée.

Sans minorer la portée des travaux antérieurs, largement utilisés, le recours aux données de l’archéologie et de l’histoire a été privilégié, l’articulation entre les textes et les images étant également soignée. Le livre s’appuie donc, outre sur les dessins, gravures et photographies, sur toute une série de plans, de cartes et de planches qui permettent de reconstituer l’évolution de la Fontaine dans la longue durée.

La Fontaine au début des années 1750

Gravure de John Roques, Londres. Musée du Vieux Nîmes, n° d'inv. 940.2.6. Numérisation bibliothèque municipale de Nîmes.

La Fontaine au début des années 1750

Gravure de John Roques, Londres. Musée du Vieux Nîmes, n° d'inv. 940.2.6. Numérisation bibliothèque municipale de Nîmes.

De la source au jardin, la Fontaine de Nîmes, sous la direction de Véronique Krings et François Pugnière, Drémil-Lafage, éditions Mergoil, 2023. Contributions de Antoine Bruguerolle, Gérard Caillat, Marc Célié, Pierre Gros, Théodore Guuinic, Véronique Krings, Martial Monteil, Jean Pey, Corinne Potay, François Pugnière et Michel Py.